Herskind SS26 – Une leçon de contrastes et de confiance
- Camz

- 13 août
- 3 min de lecture
Herskind SS26 – Une leçon de contrastes et de confiance
Quand on entre dans un défilé Herskind, on sait immédiatement que sa propre garde-robe va soudain sembler… un peu ridicule.

La collection SS26 de Herskind n’est pas simplement une série de vêtements, c’est un manifeste. Un manifeste qui murmure « Oui, tu peux être à la fois douce et tranchante, délicate et imposante, éthérée et architecturale » et qui parvient à vous faire sentir que votre hoodie préféré ne reverra jamais la lumière du jour.
Des jupes sculpturales qui en imposent
Les jupes de cette collection méritent une ovation. Les modèles sculpturaux longueur cheville épousent la taille et les hanches comme s’ils avaient été conçus pour une déesse, avant de s’épanouir en volumes cinématographiques à chaque mouvement.
Portées avec des corsets qui susurrent le contrôle, c’est sexy ou des chemises blanches impeccables qui murmurent je peux diriger le monde et garder mes ongles parfaits, ces jupes transforment quiconque les porte en un paradoxe vivant de grâce et d’autorité. Les mini-jupes plissées avec ceintures en cuir sont à la fois audacieuses et espiègles, parfaites pour envoyer un message du type je peux bruncher ou gérer un conseil d’administration, à vous de choisir.
Des pantalons harem revisités
Les pantalons harem légers en viscose jaune citrine ou noir doux bougent comme une brise, brodés de fleurs en sequins qui font tourner la tête, car le casual et le luxueux coexistent ici sans faute de goût.
Portés avec des tops à basque, des bandeaux ou des blazers oversize, ces pantalons rappellent que la fonctionnalité peut flirter avec la flamboyance sans devenir kitsch. Les manches des blazers se dézippent pour se transformer en gilets, parce qu’apparemment même les vestes ont le droit à une petite crise d’identité cette saison.
Transparence et provocation
Et puis il y a les jupes en organza de soie transparente avec culottes intégrées. Herskind ne se contente pas de suggérer le sex-appeal, ils le servent avec un clin d’œil et une tape dans le dos. On marche sur la ligne entre habillé et déshabillé avec la conscience tranquille d’avoir fixé un nouveau standard personnel du « je suis confiée sans effort ».
Le célèbre little black dress évolue aussi, avec des décolletés balcon et des détails lingerie subtils, parce que pourquoi ne pas rendre un LBD encore plus redoutable dans le jeu de la féminité ?
Le pouvoir de la jupe
Birgitte Herskind déclare : « Je crois aux jupes pour SS26. Il y a de la liberté dedans – et du pouvoir aussi. » Elle n’a pas tort. Des maxis fluides avec tops bustier reprenant la silhouette aux mini plissées ultra-courtes ceinturées en cuir, les jupes de cette saison sont un outil, une arme, une armure douce. Elles bougent avec le corps tout en captant l’attention, rappel subtil que le pouvoir peut s’enrouler dans du chiffon et de la soie.
Des blazers qui imposent sans étouffer l’âme
Les blazers caramel ajustés de Herskind sont sculptés à la perfection, avec des épaules architecturales affirmant la présence tout en laissant l’esprit libre. Un clin d’œil discret au dilemme de la femme moderne : avoir l’air imposante sans sacrifier sa personnalité.
Des couleurs qui parlent sans crier
La palette est audacieuse mais raffinée. Le noir, blanc, brun et rouge emblématiques prennent le devant de la scène, tandis que le jaune citrine, le rose poudré et le denim blanc cassé injectent vie et personnalité. Chaque couture, chaque détail inattendu, chaque attache de jupe raconte que rien n’est laissé au hasard. Les bodys à dentelle flirtent avec des pulls en côtes, les jeans à jambes ballon se prêtent à l’ordinaire, et les sacs en cuir souple semblent conçus pour transporter à la fois secrets et rouges à lèvres.
La muse SS26
La muse SS26 est une femme citadine et décisive. Elle sait ce qu’elle fait, ce qu’elle veut, et surtout comment le porter sans laisser les vêtements la voler la vedette. Elle est un orchestre de contradictions : confiante et curieuse, délicate et dominante, féminine et masculine à la fois. Tandis que la bande-son officieuse de Herskind résonne : Je suis féminine, je suis masculine, je suis tout ce que je veux, on se sent à la fois légèrement challengé et totalement inspiré.

Herskind SS26 ne se contente pas d’habiller une femme, il l’empouvoirise. Chaque pièce, de la jupe en organza aérienne au blazer sculptural, est un clin d’œil, une déclaration et parfois un petit rire face à l’absurdité de l’industrie de la mode.

Et nous sommes là, verre de prosecco à moitié plein à la main, à applaudir, car soyons honnêtes, elle a tout pour elle, et nous, on essaie juste de suivre le rythme.





































