A CATWALK OF CONTRADICTIONS: THE LATEST PARADE OF DAVID KOMA
- Camz

- Sep 3
- 2 min read
Une Ouverture en Noir et Blanc
La collection s’ouvre sur des contrastes tranchés. Le noir et le blanc dominent, sculptés en costumes, vestes fluides et pantalons où les détails brisent toute rigidité. La transparence joue contre l’opacité, le tailoring contre la décontraction. Certaines vestes se portent à même la peau, comme si les chemises avaient été bannies à jamais de la garde-robe.

Le résultat : une élégance immédiate, toujours perturbée par un twist qui refuse de prendre les choses trop au sérieux.
Maille Indisciplinée
La maille apparaît non pas comme confort, mais comme déclaration. Longs, graphiques, parfois superposés, les pulls se transforment en objets couture plutôt qu’en compagnons d’hiver.

C’est l’idée du cocooning réécrite : toujours chaud, mais désormais prêt pour la lumière des projecteurs.

Bombers et la Pointe de Rouge
Et puis, les vestes arrivent.

Certaines sont oversized, brillantes, audacieuses sans excuses, terminées par un col monumental en fausse fourrure rouge qui devient la signature instantanée de la collection. C’est théâtral, c’est absurde, et c’est inoubliable.

D’autres bombers sont épurés, associés à des mini-shorts, brouillant la frontière entre praticité et pur spectacle de podium.
Un Détour Utilitaire
De la précision noir et blanc aux bombers théâtraux, le défilé bifurque vers un univers utilitaire. Combinaisons vert olive, vestes à poches oversized, denim vieilli… et pourtant rien n’a l’air banal.

Chaque pièce est sublimée par de la broderie, des fleurs démesurées ou des textures somptueuses. Même le camouflage, habituellement discret, devient décoratif plutôt que fonctionnel.
Tailoring Réinventé
Le tailoring reste un fil conducteur, mais refuse de se conformer. Les costumes à rayures sont perturbés par des fleurs géantes fixées aux revers, les trenchs apparaissent avec une théâtralité presque opératique. C’est comme si la tenue de bureau avait soudain découvert les joies du drame costumé.
Denim et Fourrure : Le Duo Gagnant
Le denim s’associe à une fourrure extravagante. Le contraste est vif, presque ludique : le quotidien rencontre l’excès, le casual se heurte au spectaculaire. L’effet semble volontairement négligé, mais chaque effilochage est savamment orchestré.

Conclusion : L’Art de l’Excès Contrôlé
La collection de David Koma prospère dans la contradiction. Élégance et absurdité, discipline et aisance, luxe et nonchalance : tout défile ensemble. Les silhouettes ne sont pas là pour rassurer ; elles sont là pour déranger, amuser, marquer les esprits bien après l’extinction des lumières.

Car la mode n’a rien à voir avec le sens. Elle a à voir avec la surprise, la provocation, ce sourire que l’on retient quand quelque chose est à la fois fabuleux et légèrement ridicule. Mission accomplie.








































































