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Jonathan Anderson débarque chez Dior : bienvenue dans la nouvelle ère du luxe décomplexé

  • Writer: Camz
    Camz
  • Jul 24
  • 3 min read

Updated: Sep 2

Quand on parle de Dior, on pense immédiatement à l’élégance intemporelle, aux silhouettes sculpturales, à l’héritage inébranlable du chic parisien. Mais ce 27 juin 2025, l’emblématique maison a choisi de changer la donne avec l’arrivée fracassante de Jonathan Anderson, nommé directeur artistique des collections homme, femme et haute couture: un triple poste que personne n’occupait depuis Christian Dior lui-même. Ça donne forcément des sueurs froides, mais aussi un vent de fraîcheur qui balaie tout sur son passage.



Le décor; l’Hôtel National des Invalides, majestueux, lourd de mémoire historique, comme un écrin parfait pour cette première collection Printemps/Été 2026. Et là, on comprend que l’on ne va pas assister à un simple défilé, mais à une véritable réinvention du vestiaire Dior.

Un décor signé la Modes En Images.



1. Le denim blanc revisité : hommage à la robe Delft de 1948

La collection s’ouvre sur une pièce choc : un short cargo en denim blanc, clin d’œil assumé à la fameuse robe Delft de 1948. Là où Dior jouait à l’époque sur la délicatesse des imprimés bleus sur fond blanc: inspirés par la célèbre faïence néerlandaise, Anderson prend cette référence et la projette dans une modernité brute.


Look 1
Look 1
Robe Delft - Dior
Robe Delft - Dior














Le denim est rigide, épais, presque technique, travaillé comme un matériau d’utilité, renforcé par de grandes poches cargo asymétriques et des surpiqûres apparentes qui lui donnent un côté quasi industriel.


Look 48
Look 48

Ce short ne se contente pas d’être un vestige historique : il incarne la nouvelle masculinité Dior, loin des carcans trop lisses, avec un côté workwear et décontraction chics à la fois. Porté avec une chemise en popeline blanche très fluide aux manches oversize, il crée un contraste parfait entre rigueur et souplesse.

Fun fact : Ce short a nécessité 16 mètres de tissus pour sa confection!



2. Les vestes Bar relookées : la tradition qui se décontracte

Impossible de parler de Dior sans évoquer la veste Bar, emblème de la maison. Anderson la reprend à bras-le-corps et ne se contente pas d’une simple reproduction.


Look 52
Look 52
Veste Bar par Christian Dior - 1948
Veste Bar par Christian Dior - 1948















On découvre une version allongée, à la taille moins marquée, presque boyish, dans un tweed aux carreaux très larges, comme un pied de nez aux codes du tailoring classique. Le tissu, épais, est traversé par des fils argentés qui captent la lumière, donnant une texture subtile et un jeu d’ombre dynamique.


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Sur certains looks, la veste est portée ouverte, dévoilant un gilet en cuir finement travaillé, ou une chemise à jabot délicat, une petite touche romantique qui joue avec la rigueur militaire du manteau. Les boutons, eux, sont ornés d’un motif gravé façon écusson, renforçant le côté « héritage revisité ».



3. Pantalons amples et fluides : confort et élégance

Pour les bas, Anderson s’éloigne des coupes slim habituelles. Il opte pour des pantalons amples, presque fluides.


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Certains modèles intègrent des pinces marquées, d’autres sont entièrement droits, presque non finis, comme pour rappeler la liberté de mouvement et le refus du costume trop strict. Les couleurs restent neutres: noir, bleu marine, beige.



4. Sacs Book Tote : la littérature à porter

Le sac iconique Dior, le Book Tote, se métamorphose chez Anderson en objet littéraire à part entière.



Look 60
Look 60

Plus qu’un simple sac brodé, il arbore désormais des titres de romans classiques : Dracula ou Les Liaisons Dangereuses. Chaque sac devient une déclaration d’amour à la culture et au savoir, mêlant ainsi luxe, intellect et pop culture.


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Le travail de broderie est minutieux, presque artisanal, avec des fils aux reflets changeants. Les couleurs s’adaptent aux looks, oscillant entre bleu profond, rouge vif, et un beige chaud, soulignant la versatilité du sac.



Conclusion : une révolution élégante qui ne fait que commencer

Cette première collection de Jonathan Anderson pour Dior est une déclaration forte, mêlant respect des archives et audace contemporaine. Chaque pièce raconte une histoire, oscillant entre héritage et modernité décomplexée.


La mode n’est plus un carcan, mais une expression libre, accessible, tout en restant ultra sophistiquée. Dior entre dans une nouvelle ère et elle s’annonce interessante.


Images : Tagwalk & Dior

 
 
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