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PARADIS SS26 : LE TEMPS FOND COMME UN COUCHER DE SOLEIL ... OU FOND TOUT COURT

  • Writer: Camz
    Camz
  • Sep 5
  • 3 min read

Une rêverie désertique où le temps devient optionnel

Emeric Tchatchoua, ce discret philosophe de la mode derrière le label parisien 3.Paradis, a visiblement décidé que la réalité pouvait prendre un jour de congé. Sa collection printemps-été 2026, poétiquement intitulée Indulges in the Sands of Time, met en scène « l’illusion du temps » dans ce qui ressemble à une plage en plein Paris.



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Le podium était recouvert de sable, les vitres baignées d’un technicolor surréaliste. On s’attendait presque à voir apparaître un mirage apportant son café latte. L’impression générale ? Un décor théâtral de désert conçu pour la réflexion existentielle… ou pour un shooting photo un peu trop dramatique.


Du crépuscule terrestre au crépuscule électrique

Le voyage chromatique de la collection avait des airs de poésie suspecte. Tout a commencé par des tonalités calmes, dignes du désert : beige, sable, rouille, brun profond.



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L’idée était claire : vous deviez avoir l’impression d’avoir atterri dans le Sahara, ou au moins dans un bac à sable version chic. Puis, comme dans un rêve ou sous un filtre Instagram trop cinématographique, ces neutres se sont transformés en bleus étoilés rappelant l’univers du Petit Prince, comme si le cosmos en personne avait fait une apparition surprise.


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Et si vous pensiez que l’ambiance allait se détendre, il fallait réviser vos attentes. Le final explosa comme un coucher de soleil trop intense : orange électrique et rose fuchsia, si vifs que même votre écran avait besoin d’une sieste après ça.


Un vestiaire masculin joueur aux penchants surréalistes

Sous l’apparence de classiques impeccables : costumes deux-pièces, blousons de cuir, chemises nettes, pantalons amples : Tchatchoua glisse des détails qui séduisent plus qu’ils ne choquent. Les jambes de pantalon et manches de veste se plissent comme sculptées par les vents du désert. Les tailles se multiplient par quatre, juste pour le plaisir. Certaines chemises s’adonnent à une véritable alchimie, mi-coton mi-organza transparent, comme une petite blague couture. La collection refuse d’être sage. Elle séduit, elle taquine, puis s’évapore dans votre subconscient.


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Moment fort et délicieusement absurde : un manteau couvert de montres, comme si le temps lui-même avait décidé de se rhabiller. Quant au camouflage, il se retrouve incrusté de cristaux, parce que dans ce désert-là, seules la logique et la sobriété sont autorisées à disparaître.


Clins d’œil malicieux au Petit Prince… et aux montres

Dans un geste si attendrissant qu’il pourrait tirer une larme, ou au moins un sourire, Tchatchoua injecte une dose de fantaisie surréaliste. Le Petit Prince s’invite dans l’esthétique, non pas avec une révérence prétentieuse, mais avec une élégance franchement adorable. Les résonances photographiques de ce petit garçon blond sous un ciel désertique traversent la collection, rappelant avec malice que si le temps peut vous abandonner, l’émerveillement enfantin, lui, ne prend jamais de vacances.


Conclusion : une tempête de sable sartoriale

Soyons honnêtes : personne n’avait vraiment besoin d’un autre défilé sur le thème du désert. Et pourtant, celui-ci parvient à sembler inédit, comme si le temps avait enlevé ses chaussures pour s’étendre sous un soleil brûlant.


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 La collection SS26 de 3.Paradis n’a pas pour vocation d’impressionner. Elle veut vous faire dériver, rêver, oublier momentanément l’existence même des montres. Elle vous fait sentir à la fois le poids lent du sable et la vitesse absurde des couleurs qui s’emballent. Et si vous repartez avec l’idée que le temps n’est peut-être qu’une suggestion, mission accomplie.


ALL THE LOOKS FROM THE COLLECTION:


FULL VIDEO OF THE SHOW :


 
 
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